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Charente (16) Vues anciennes - 146




























































        percée d’une petite porte, cette “loge” rectangulaire doit part,  ce  mur-pignon  a  une  structure  particulière:  il
        pouvoir être identifiée malgré sa baie sans caractère, à constitue  en  fait  l’amorce  de  la  courtine  en  retour
        un oratoire domestique, compte tenu de son orientation d’équerre  du  logis,  détruite  peut-être  dès  le  XVIII      e
        est/sud-est,  analogue  à  celle  du  chevet  de  l’église siècle, qui fermait la cour du côté de l’accès au XV  siècle
                                                                                                                         e
        paroissiale de Bayers. Il existe un oratoire à peu près et devait être percée, selon l’usage du temps, d’une porte
        analogue, quoique de facture plus nettement gothique, à  pont-levis  formant  peut-être  un  ouvrage  d’entrée
        à la façade sur cour du château breton de Kérouzéré saillant. Cette courtine remplaçait de ce côté la muraille
        (Sibiril, Finistère), œuvre homogène du second tiers du polygonale du donjon annulaire primitif, qui avait dû
        XVe siècle due à un officier du duc de Bretagne.             nécessairement être arasée au raz du sol de la cour, mais
                                                                     pouvait persister au niveau d’escarpe du fossé.
               La grosse tour ronde et les problèmes de

                                                                                                                     m
                          distribution, (fig. 6)                     Le mur-pignon atteint une épaisseur de 2,50 , ce qui a
                                                                     permis d’y aménager une gaine, autrement dit un couloir
        L’articulation entre la grosse tour d’angle et le logis n’est  voûté large de près d’un mètre, reproduit sur quatre
        pas simple. D’une part, la tour n’est pas plantée dans       niveaux  superposés.  Les  deux  niveaux  de  gaine
        l’axe de l’angle, mais plutôt adossée au mur-pignon, dont    intermédiaires correspondent au rez-de-chaussée et au
        elle masque plus de la moitié de la largeur; il en ressort   premier étage du logis et de la tour, sachant qu’il faut
        que son volume cylindrique est aplati du côté de cet         traverser cette gaine pour passer de l’un à l’autre. Le
        adossement,  et  que  son  couronnement  défensif  à         premier et le dernier niveau ne correspondent qu’à la
        mâchicoulis  n’est  pas  complètement  circulaire,  mais     salle-basse défensive et au second étage de la tour, le
        interrompu par la partie supérieure du pignon. D’autre

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