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Charente (16) Angoulême arrondissement - 168

“bastiments et grand partie en masures et en ruines, Les tenanciers apparaissent rarement. Ils doivent les
cour, jardin, bois taillis, terres labourables et non lods et ventes, taxe sur les acquisitions, ils paient l’agrier
labourables et communs .” au fermier. Jean Faule, l’ainé était fermier des lods et
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ventes avant 1782 .
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Le bois de Puychaussat confronte le pré qui est face au
prieuré . Puis Marc Joubert est fermier des terres, rentes, dîmes
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et agriers .
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Ce pré mesure environ 1.5 hectare. En 1675, les
aqueducs “dans ledit pré et autour d’icelluy pour Le hasard des baux révèle un contrat de 5 ans pour la
recevoir l’eau quy vient des fontaines du village de plantation d’une vigne. Les “plantiers” de Ravaud sont
Vadalle et celluy dudit Ravaud sont entierement ramplis classés pour le Cognac dans le Petit Bois. En 1790, un
de terre” et rompus; le bois près de l’ouche et les palisses des tenanciers demande de racheter les droits d’agrier
de clôture près des pêcheries ont été coupés . sur ses trois vignes et terres 63
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En 1726, le revenu estimé à 800 livres, comprend les La vigne prime sur les autres cultures telles que le
dépendances de Rauzet, Badeix . froment, l’orge, le baillarge; le lin, le chanvre les
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complètent .
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… L’abbé de la Guérinière demande une dispense de
payer le droit d’oblat pour la maison mère ainsi que pour Pendant la période révolutionnaire, les autorités
les quatre prieurés où il a procédé à des nominations. A réquisitionnent les porcs, les bûches pour le charbon de
ce moment là, en 1737, l’abbé obtient la décharge pour bois et les bouviers, preuve de l’élevage de bœufs.
Ravaud .
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Les adjudications de la période révolutionnaire éclairent
Quand Guy Dexmier, avocat passe un bail sur les possessions dans le hameau de Ravaud. Le
emphytéotique du prieuré en 1740, Pierre de la Haye, moulin est au nord, à 600 mètres. Confisqué au sieur de
prieur y habite . Nanclars, il est vendu le 9 brumaire, an 2. Le sieur
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Nadaud se porte acquéreur de deux pièces de bois, un
En 1760 le revenu est de 700 livres .
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pré et les bâtiments .
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Sous Louis XV, en 1772, la commission des Réguliers
Le revenu est évalué à 437 livres et le capital à 8 998
prend la décision de supprimer l’Ordre de Grandmont.
livres. Le montant de l’imposition en 1793 est de 86
Il s’éteint avec le dernier abbé en 1787. Il n’y a plus de
livres .
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Grandmontain dans les maisons de notre région.
Le lot se compose de deux taillis d’un peu plus de 5
Le dernier prieur Mathieu Gaspard-Thyrse de la Gorce
hectares, d’environ 4 ans. Ils sont peuplés de chênes, de
se partage entre le Limousin et Badeix.
rejets broutés par le bétail et de noisetiers. Le pré de 2
En 1791, il vend le mobilier de Badeix . hectares environ, est contigu au jardin de « l’abbaye »,
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Il se retire mais ne prête pas serment en 1792. il occupe certainement en partie l’emplacement de
l’étang. La digue de l’étang se trouve à un kilomètre en

53 J. CHAUVEAUD, “Où était le logis de Puychaussac?”, 61 Archives privées, achat par 2 marchands de 2 champs pour
B.S.A.H.C., p. 210-212, avec plan. La maison des demoiselles 400 livres (ils ne savant pas signer).
était dans le bois (20 e siècle). La description évoque un domaine 62 Arch. dép. de la Charente, Q II 51, an 4, 28 messidor.
agricole. 63 Q III, 24, 18 septembre, n°175, Antoine Vauvielle.
54 2 E 6044, Mallet, notaire à Xambes, 1675, 3 août. 64 Archives privées, contrat de complant, et J. George La
55 2 E 6044, Mallet, notaire, 1675, 3 août ; 2 mai commune d'Aussac pendant la Révolution, Angoulême,
56 P.M. TOULOUSE, Lodève en 1768, Lodève, 1894. 1910, p. 12-13. A la Révolution, la majeure partie du territoire est
57 Archives diocésaines, demandes de 1720 et 1721. L’abbé a en vigne. Mention des cochons, des bœufs, p. 13 et 14. Baillarge,
nommé Pierre Millet de la Haye en 1716, à Ravaud, un des 4 mélange de blé et d’orge.
premiers prieurés vacants après son élection. Ce droit est une 65 Q 24, n° 5 p. 49. Q III. Q III 51. Il n’obtient pas les pièces de
pension pour entretenir un ancien soldat. bois et le pré, objets de contestations, mais les bâtiments église,
58 Arch. dép. de la Charente, 2 E 4161, Fruchet, notaire, 15 mars cour, jardin, grange.
1740. Référence communiquée par A. Vignet. 66 Revenu de 16 journaux de bois évalué à 91 livres “multipliés
59 J. NANGLARD, Pouillé, op.cit., , t. I, p. 651. 22 fois d’après la loy”, donnent un capital de 2002 livres. Le pré
60 P. POMMAREDE, “Un prieuré oublié, le Badeix”, Bulletin de donne un capital de 4000 livres. Les bâtiments 154 livres, soit
la Société historique et archéologique du Périgord, 2000, tiré à 2772 de capital, le jardin et “héraux” 10 livres, capital 220 livres.
part, p. 7. Les estimations reprennent celles de l’arpenteur Lesenne.

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