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Charente (16) Vues anciennes - 458
arcades de la nef et au rétablissement d’une partie de la eux-mêmes tandis qu’un petit appareil plus ou moins
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corniche. allongé a été utilisé principalement pour les voûtes.
Par la suite, les travaux consistèrent en la restauration D’un bout à l’autre de l’édifice, les assises sont
de l’ensemble des toitures qui s’accompagna de reprises généralement liées, les irrégularités relevées çà et là sur
de maçonneries, du rejointoiement et de les parois sont causées par l’emploi conjoint du petit et
l’assainissement des parements intérieurs (plusieurs du moyen appareil de calcaire lors des réglages d’assises.
interventions entre 1937 et 1953) puis en la mise hors
Les décrochements de l’appareil au point de contact
d’eau du monument (1964) .
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entre le bras sud du transept et l’enveloppe de la nef
Les étapes de la construction doivent, pour leur part, être relativisés : ils ne concernent
que la partie haute des murs et semblent dus à des
.Les parties romanes sont construites en moyen appareil reprises.
de calcaire tant pour l’ossature (piles, colonnes engagées,
contreforts, arcs doubleaux, encadrements des baies,
chaînages d’angle) que pour la majeure partie des murs 13 Aucune étude pétrographique n’a été faite du calcaire de
Lichères. Selon Charles Daras, il proviendrait des carrières
“situées sur le versant est de la vallée de la Charente”. Cf. Ch.
Daras, “Contribution à la recherche de la provenance des
12 Médiathèque du patrimoine, Lichères, Église Saint-Denis, n° matériaux des églises romanes charentaises”, dans Mémoires de
499, 2 e dossier (1933-1971), divers rapports et devis. la société archéologique et historique de Charente, 1970, p. 98.
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