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Charente (16) Angoulême arrondissement - 458
Les prestiges de ce tendre Mozart que Delacroix allait
écouter chez la princesse Marceline Czartoriska se sont
dissipés, mais Jenny, fidèle interprète des dernières
affections de son maître, envoie sa toque à la grecque
chez la rochelaise Mme Babut. N'y a-t-il pas là un beau
symbole, mesquin et fort comme la vie de tous les jours?
M. P. Moisy, auteur de l'étude sur - Delacroix et les
Charentes - parue dans le numéro 6 des -Etudes
Charentaises -, a fait parvenir le rectificatif suivant:
“Le tableau de Delacroix intitulé - Messe de Richelieu
au Palais Royal - n'appartient plus à la collection
Brumauld des Hounlières, mais est passé dans la
collection Durand-Matthisen à Genève. Il a été exposé
au Louvre en 1963, dans la grande exposition du
Centenaire de Delacroix, sous le n° 129.”
Études charentaises, n. 6, nov., déc. 1967
“Eugène Delacroix séjourna dans la forêt de la Boixe, au domicile
de son beau-frère de Verninac-Saint-Maur, ancien préfet, disgracié
par Louis XVIII en 1816.
Au milieu de la forêt jalonnée de dolmens, menhirs, tumuli,
Eugène Delacroix s'initiait à la connaissance des arbres, du gibier
des oiseaux.
Âgé alors de 18 ans, avec les couleurs qu'il broyait lui-même,
suivant l'usage de l'époque, il dessinait les familiers de la maison
et même de la basse-cour.
Ces premières peintures ont été malheureusement dispersées et
détruites.” (Texte manuscrit de 1891)
“Depuis le XVIII siècle les marchands vendaient les
e
couleurs à l'huile toutes préparées contenues dans des
morceaux de vessies animales, liés en forme de boules.
La vessie fut remplacée en 1870 par les tubes en étain
que nous connaissons aujourd'hui.”
R. Dexant, Mémoires de la Société Archéologique et
Historique de la Charente, 1965.
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