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Charente (16) Vues anciennes - 137

                                                                                               Bayers

                                                                                      Château de Bayers












                                                                     “La paroisse de Bayers, distraite de celle d’Aunac au
                                                                     XV  siècle, était bornée à l’ouest par la voie romaine de
                                                                         e
                                                                     Périgueux  à  Rom,  qui  a  été  abandonnée  et  mise  en
                                                                     culture  depuis  1770,  époque  où  fut  établie  à  côté  la
                                                                     grande route de Paris.


                                                                     Bayers  formait  une  petite  juridiction  particulière  .
                                                                     comprenant la paroisse et ressortissant à Angoulême.

                                                                     Cette terre était dès le XII  siècle aux La Rochefoucauld.
                                                                                                e
                                                                     En 1488 elle échut à une branche cadette, qui en prit le
                                                                     nom.

                                                                     Les     La      Rochefoucauld-Bayers         remplacèrent
                                                                     l’hébergement  du  moyen  âge  par  un  logis  plus
                                                                     confortable, qui, depuis cent ans qu’il est sorti des mains
                                                                     de  ses  anciens  maîtres,  s’en  va  en  ruines.  Déjà  la
                                                                     végétation a envahi la grande salle, et la grosse tour laisse
                                                                     voir sa charpente à travers une couverture négligée, dont
                                                                     cha  que  tempête  arrache  quelques  tuiles.  A  côté,  le
                                                                     propriétaire et ses bœufs se partagent les deux ou trois
                                                                     pièces encore abritées.”

                                                                        Exploration Archéologique du département de la
                                                                       Charente, A.-F. Lièvre, II - Cinquième série - Tome
                                                                                      IV, année 1881, p.  34;


































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