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USA, France, deux Républiques au fondement différent, issues pourtant d'une même époque et d'un même idéal Républicain. Ces deux peuples amis ont souvents des difficultés à se comprendre. Puisse leur Histoire, ravivée par les sitations qui suivent, éclairer le visiteur.

U.S.A.
L'Etat au service du Citoyen

France
Le Citoyen au service de l'Etat

us flag [1765] 9 bandes rouges et blanches (représente les colonies); [1775] 13 bandes; [1777] 15 bandes, l'Union Jack dans l'angle haut gauche est remplacé par des étoiles; [juillet 04, 1818] 20 étoiles, 13 bandes (7 rouges, 6 blanches); 1 étoile par Etat ([1912] 47e Nouveau-Mexique, 48e Arizona; [1959] 49e Alaska; [1960] 50e Hawai. La capitale fédérale n'a pas d'étoile).
[1765] 9 red and white strips (represents the colonies); [1775] 13 strips, in the left top corner the Union Jack was repleaced by stars; [july 04, 1818] 20 stars, 13 strips (7 red, 6 white); 1 star by state ([1912] 47th New-Mexico, 48th Arizona; [1959] 49th Alaska; [1960] 50th Hawai. The federal Capital has no star).
french flag[Juillet 14, 1789] le blanc, couleur du roi, fut inséré entre le bleu et le rouge, couleurs de Paris, pour faire le drapeau tricolore (la disposition des 3 couleurs varia de 1794 à 1814), symbolisant l'union de la royauté et du peuple (décret proposé par Jean Bon-Saint-André; séance de pluviose 27, an II).
[July 14, 1789] the white color, color of the King, was fit betwen the blue and red colors, colors of Paris, to do the french tricolor (the layout of the 3 colors has shift from 1794 till 1814), and to symbolize the united front of the king-sheep and the nation (statutory order from Jean Bon-Saint-André; session pluviose 27, an II).
Thomas Jefferson (Shadwell, Virginie, 1743 - Monticello, id., juillet 4, 1826). Un des auteurs de la déclaration d'indépendance de 1276. 3e Président des US (1800, réélu 1804). Martha Wayles Skelton (épouse). Acheta la Louisiane à la France. Fondateur du parti qui devint le "parti démocrate". Louis Antoine Léon de Saint-Just (Decize, 1767 - Paris, 1794). Conventionnel, théoricien défenseur d'une république unitaire et égalitaire (Paris est la France). Role fondamental au Comité de Salut Public, prônant le recours à la terreur dans la lutte contre les Girondins (guillotiné).
"Si par malheur l'Europe devait disparaître comme Byzance a disparu, la tradition européenne continuerait en Amérique, intacte en son essence. L'Arche de Noé n'avait pas pour fonction de tout sauver, mais de sauver l'essentiel." (R. L. Bruckberger, La République américaine, p. 13).

"Selon les fortes paroles de
Harrington, ils (les américains) ne voulaient pas planter une plante malingre de serre et dans un petit pot, mais un arbre de grand vent qui aurait la terre entière pour racine et le ciel immense pour feuillage: The Earth for her Root, and Heaven for her Branches." (R. L. Bruckberger, La République américaine, p. 22).

"On ne peut imaginer qu'un Lord-Maire de
Londres aille en paradis sans perruque. Les Américains au contraire restent toujours prêts à faire table rase et à repartir à zéro. Il y a bien longtemps qu'ils ont laissé tomber perruques et traditions dans l'océan." (R. L. Bruckberger, La République américaine, p. 26).

"Pour découvrir les droits sacrés de l'humanité, on n'a pas à fouiller parmi de vieux parchemins ou des papiers moisis. La main même de la divinité les a inscrits, comme avec un rayon de soleil, dans le livre complet de la nature humaine où nulle puissance mortelle ne pourra jamais les effacer ou les obscurcir." (
Hamilton).

"D'autre part... Et bien, d'autre part, il y
la République de Jefferson. Il est plus difficile d'en parler d'ailleurs, parce que précisément n'étant pas un système, elle se définirait plutôt par la préférence absolue, par la préférence inconditionnelle et obstinée, donnée aux hommes, aux hommes concrets et vivants, contre tout système politique aussi parfait en théorie qu'il soit." (R. L. Bruckberger, La République américaine, pp. 80-81).
"J'avoue que, dans l'Amérique, j'ai vu plus que l'Amérique". Tocqueville, Introduction du grand livre sur l'Amérique.

"Ce n'est donc pas seulement pour satisfaire une curiosité d'ailleurs légitime, que j'ai examiné l'
Amérique: j'ai voulu y trouver des enseignements dont nous puissions profiter." (Tocqueville, Introduction du grand livre sur l'Amérique.).

"
Il est dans la nature des choses, que nos affaires économiques se brouillent de plus en plus, jusqu'à ce que la République établie embrasse tous les rapports, tous les intérêts, tous les droits, tous les devoirs, et donne une allure commune à toutes les parties de l'Etat." (Saint-Just).

"... C'est dans une jolie tête française, bouclée et poudrée, que le monstre totalitaire moderne a été conçu à la perfection. Il ne s'agit plus désormais de comprendre, respecter, aider la nature et les hommes, il s'agit de transformer la nature, y compris la nature humaine, de la conforter de gré ou de force à une utopie. La monstruosité de ce beau système est qu'il est en effet un système. Avec tous les développements dialectiques qu'on voudra, avec toutes les justifications puritaines et tous les appels à la vertu qu'on voudra, avec tous les raffinements artistiques qu'on voudra, avec toute l'honnêteté scientifique qu'on voudra, l'idéal de cette première
République jacobine qui embrasse tous les rapports, tous les intérêts, tous les droits et tous les devoirs... (R. L. Bruckberger, La République américaine, pp. ).
"La République américaine, est dans une tradition plus ancienne, celle d'Alexis de Tocqueville en France et de James Bryce en Angleterre. Ce livre est une analyse de la civilisation américaine, il définit ce que cette civilisation a d'original, ce aussi en quoi elle communie profondément avec l'Europe." (R. L. Bruckberger, La République américaine, couverture)
"Même s'il arrive que le lecteur français ne puisse pas toujours partager la conviction de l'auteur, il ne pourra manquer d'être fasciné par l'image d'une grande république, si différente de toutes celles dont il a eu chez lui l'expérience." (R. L. Bruckberger, La République américaine, couverture)
"J'ai la conviction que l'Amérique a résolu essentiellement quelques-uns des problèmes qui tourmentent le plus la conscience européenne, et qu'elle les a résolu sans rien renier de l'héritage européen" (R. L. Bruckberger, La République américaine, couverture).
| R. L. Bruckberger, La République américaine |

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