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Charente (16) Vues anciennes - 10

        Fureau et frère habitant Villemalet de La Rochette et Louis
        Gervais de la Côte d'Agris.

        Le retrait de ces domaines eut lieu le 20 mars 1786 et le
        trésorier  général  du  comte  d'Artois  remboursa  à
        Alexandre  Caminade  de  Castres,  fondé  de  pouvoir  de
        Caminade du Châtenet, paroisse de Saint-

        Martin de Cognac, le prix de la 1re adjudication, soit 2,514
        livres 15 sols.


        Je  dois  ajouter  qu'en  la  paroisse  de  Brie,  la  haute,
        moyenne  et  basse  justice,  les  cents,  rentes,  agriers
        adjugés le 20 juillet 1703 à Pierre Bareau de Girac furent
        cédés  le  16  janvier  1765  à  son  fils  Joseph  et  à  M.  de
        Nesmond de Brie et abandonnés le 13 avril 1784.


        A Bunzac également les rentes et agriers appartenant au
        roi furent aliénés en 1703 au profit de Mathieu Joubert,
        avec  droit  de  chasse,  de  pacage  et  de  glandage  en
        Braconne pour six chefs de bêtes aumailles et six chefs
        de cochons, pêche sur le Bandiat et droits sur les terres
        à  agriers.  En  1763,  Pierre  Pasquet  du  Bousquet  devint
        adjudicataire. Le 22 juin 1782, le comte d'Artois en fit le
        retrait et versa aux héritiers Pasquet du Bousquet la somme
        de 2,900 livres montant de leur engagement.

        Enfin, je terminerai par Coulgens.

        En 1703 le sieur Jean Bourdage de la Courade, conseiller
        du roi au présidial d'Angoulême, acquit la haute, moyenne
        et basse justice, le pouvoir d'instituer des officiers et les
        droits sur les terrains sujets aux agriers pour la somme
        de  25,000  livres;  le  1er  septembre  1764,  il  céda  cet
        engagement à Jean Caminade, à la charge de payer au
        domaine du roi une rente de 10 livres. Le 20 mars 1786,
        le comte d'Artois, en obtenant le retrait, versa à la famille
        Caminade 2,514 livres.

        Il serait facile de suivre, grâce aux Notes fournies par
        Victor et Gérôme Bugeaud, tous les retraits qui furent fait
        à cette époque en Angoumois et nous verrions que le
        comte  d'Artois,  n'était  dans  le  principe  que  simple
        apanagiste ou usufruitier, par le chef de l'administration
        royale, le plus grand seigneur féodal des provinces de
        l'ouest.














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