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Charente (16) Vues anciennes - 215


































































        “Vers 1025, Fruinus et son fils Maurice fondent une absides parallèles communicantes, dont les chapiteaux
        abbaye de chanoines réguliers, reconstruite vers 1060- sont  dus  à  un  atelier  différent.  On  remarquera  à
        1070  —  l'église  actuelle  —  est  unie  à  l'abbaye  de l'intérieur la puissante corniche du chœur, et plusieurs
        Charroux par le pape Pascal II en 1101.                      remplois  de  sculptures  dans  les  croisillons  Nord
                                                                     (animaux  dans  un  cadre  rectangulaire)  et  sud  (main
        Cette église Abbatiale St-Pierre, passée sous le patronage
                                                                     bénissante dans un cercle sur une croix gemmée).
        de Saint Nicolas en tant qu'église paroissiale, est un des
        rares témoignages en Charente du premier art Roman. L’église, aujourd'hui très enterrée, comporte une façade
                                                                     à la structure puissante, où de hautes arcatures étroites
        C’est un édifice A nef principale sans fenêtres, s’éclairant  encadrent  une  large  baie  unique  au  centre.  Le
        par les bas-côtés selon une disposition largement utilisée
                                                                     surhaussement du sol a entraîné le remplacement de la
        en Poitou. Nef et collatéraux comportent quatre travées
                                                                     porte primitive par un portail gothique du XVe siècle cl
        voûtées en berceau reposant sur des piliers cruciformes,
                                                                     la surélévation du pignon aigu. On remarque, au-dessus
        décorés  de  colonnes  engagées  à  gros  chapiteaux  sur
                                                                     de la fenêtre d’axe du chevet, construction sévère à gros
        leurs faces Est et Ouest. Un transept peu débordant
                                                                     contreforts, un Agneau nimbé dans une gloire circulaire.”
        avec une coupole sur trompes à la croisée refaite au
        XVII  siècle l’unit vers l’Est à un chœur formé de trois                    P. Dubourg-Noves. SAHC
              e


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