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Charente (16) Vues anciennes - 1094
Logis de La Tourette
Famille Regnauld
Marquis Horric de La Motte-Saint-Genis
Logis de La Tourette
Habitant, dans son enfance, le logis de La Tourette Tourette, et de Catherine de Mascuraud, — laquelle
(commune de Villognon), où il est né et qui lui était fille, elle-même, de Louis de Mascuraud, éc., sgr.
appartient encore, il avait souvent entendit dire par ses de Moret, et d'Elisabeth de Raymond. Les Raymond,
parents que les Regnauld, de qui leur venait cette terre, Sgrs de Villognon, s'étant éteints dans la seconde moitié
avaient le droit de litre dans l'église de Villognon, et du XVIII siècle, c'est sans doute par sa grand-mère que
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qu'on avait découvert des vestiges de cette bande Louis de Regnauld était rentré en possession d'une
funéraire armoriée. Mais comme il n'en restait plus trace partie de Villognon, ou tout au moins des droits de
quand il pensa, beaucoup plus tard, à s'assurer du fait, justice qui en instituaient la "seigneurie"; toutes choses
M. Horric de La Motte-Saint-Genis en écrivit à un qui avaient jadis appartenu intégralement, jusque vers
ancien curé de la paroisse, l'abbé Guiet, devenu curé de la fin du XVI siècle, à la branche aînée de sa famille,
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Brie-sous-Chalais. Celui-ci lui répondit, à la date du 19 qui les avait vendues en deux fois, aux Raymond et aux
novembre 1889, qu'il avait en effet découvert, en 1860, Flament.
des "peintures murales" sur le mur sud du chœur de
l'église de Villognon, à l'intérieur, à 2 mètres environ du Louis de Regnauld, susnommé, baptisé au Grand-Mas-
Dieu le 26 août 1714 et mort le 29 mars 1788, avait
pavé de l'église, et que ces peintures:
épousé, par contrat du 10 août 1765, reçu Mouroux,
"ne représentaient pas autre chose que le vieux blason Not. royal, Madeleine Préveraud, fille de Mathieu, éc.,
de messire Regnauld, ancien seigneur de Villognon", sgr. du Vignaud et des Deffends (par. de Fontenille), et
dont la pierre tombale est en face du maître-autel. de Suzanne Babin. De ce mariage vinrent un fils, mort
jeune, et quatre filles:
L'abbé Guiet ne pouvait guère se tromper sur cette
attribution, car il connaissait bien les: 1.- François, parrain de sa sœur Marguerite-Louise, le
30 août 1769;
"3 pommes de pin d’Or sur champ d'Azur"
2.- Marguerite, baptisée à Villognon, le 4 novembre
des armes des Regnauld, tant en raison de son goût pour
1766, qui épousa, le 29 novembre 1790 (contrat du 6),
ces sortes de questions, que de ses relations fréquentes
Léonor (IV) Horric de La Motte-Saint-Genis, chevalier,
et intimes avec la famille Horric, et parce qu'il se lavait sgr. du Fraisneau, Garde-du-Corps du Roi, émigré, puis
fréquemment les mains, à La Tourette, à une fontaine brigadier des Gardes-du-Corps à la Restauration,
d'étain qui s'y trouve encore, du reste, et où figurent
Lieutenant-Colonel de cavalerie et Chevalier de Saint-
clairement les armes des Regnauld.
Louis, 5e fils de Jean (XIV) Horric, chev., marquis de
La Motte-Saint-Genis, sgr du marquisat de La.
Malheureusement, un des successeurs de l'abbé Guiet
Chastaigneraye en partie, du Fraisneau, de Bouville, de
s'avisa, sous prétexte de réparations, de faire disparaître
La Motte-Saint-Genis, de Saint-Genis on partie, de La
tout l'enduit du mur et, avec lui, les restes de cette litre,
Courade, etc., et d'Anne Maignen du Marais;
qui prouvait que le dernier seigneur de La Tourette
l'était aussi de Villognon et qu'il exerçait au moins, en 3.- Marguerite-Louise, baptisée à Villognon, le 30 août
cette qualité, le droit de moyenne justice. 1769, mariée le 15 février 1792, à Villognon, avec
François Alexandre David du Portal fils de Guillaume
A cette communication de son cousin, M. de
David du Portal, avocat au Parlement de Paris, et de
Massougnes ajoute quelques précisions généalogiques:
Françoise Chapiteau, de la paroisse de Vars (où se
Le seigneur de Villognon en question était Louis de trouve le logis du Portal). Elle avait eu une fille, mariée
Regnauld, chev., sgr de Villognon, La Tourette, Lougeat à N... Binot de Launoy, et était veuve le 14 novembre
et Parzac en partie, fils de François, éc., sgr. de La 1850;
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