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Charente (16) Vues anciennes - 219

                                                                     que  la  révolution  et  la  rapacité  n'ont  pu  descendre
                                                                     encore de leur base, ont devant eux la magnifique vallée
                                                                     qui s'étend jusqu'aux portes d'Anais et de Tourriers, et à
                                                                     leur gauche, la ville d'Angoulême où l'on peut distinguer
                                                                     et les arbres de Beaulieu et les flèches les plus élevées des
                                                                     édifices de la ville. Le soir, quand la cite s'éclaire, le coup
                                                                     d'œil est féerique.

                                                                     Fayolle était un arrière fief dépendant de la Baronnie de
                                                                     La Rochefoucauld. Il appartint aux Tison d'Argence, qui ont
                                                                     donné leur nom à une rue d'Angoulême. Il fut légué par
                                                                     eux à Foulques de Lubersac, qui le laissa en héritage à son
                                                                     fils, un capitaine de Fayolle, qui mourut au siège de Metz,
                                                                     en 1552.

                                                                     Enfin, un acte daté du 20 avril 1789, indique comme
                                                                     dernier propriétaire du château et de ses dépendances,
                                                                     Marc-René  Bareau  de  Girac,  chevalier  et  seigneur  de
                                                                     Fayolle. Il émigra en 1789, son château fort fut dévaste
                                                                     et incendié, les terres furent vendues comme biens de
                                                                     la Nation, l'an II de la République.

                                                                                    P. Basset, Instituteur à Jauldes
                                                                                    Études Locales, octobre 1921























































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